Sclérose en Plaques : Comprendre la maladie et ses approches complémentaires

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neurone coloré
neurone coloré

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique chronique qui touche de nombreuses personnes à travers le monde. Souvent complexe et difficile à appréhender, il est essentiel de comprendre ses mécanismes et les différentes approches qui peuvent aider à mieux vivre avec.

Crédit photo : freepik

La Sclérose en Plaques d'un point de vue médical

La sclérose en plaques est une maladie auto-immune du système nerveux central. Dans un corps sain, le système immunitaire protège l'organisme contre les infections. Dans le cas de la SEP, il s'attaque par erreur à la myéline, une gaine protectrice qui entoure les fibres nerveuses du cerveau et de la moelle épinière.

La myéline est cruciale pour la bonne transmission de l'influx nerveux. Quand elle est endommagée, les messages entre le cerveau et le reste du corps sont ralentis, déformés, voire interrompus. C'est ce qui provoque les symptômes de la maladie. Les zones où la myéline a été détruite sont remplacées par du tissu cicatriciel (des « plaques »), d'où le nom de la maladie.

Symptômes et évolution de la Sclérose en Plaques

Les symptômes de la SEP sont très variés et dépendent des zones du système nerveux qui sont touchées. Ils peuvent inclure :

  • Troubles de la vision (baisse de l'acuité visuelle, vision double)

  • Problèmes moteurs (faiblesse musculaire, difficultés à la marche, troubles de l'équilibre)

  • Troubles de la sensibilité (engourdissements, fourmillements, sensations de brûlure)

  • Fatigue chronique

  • Troubles urinaires

  • Problèmes cognitifs (troubles de la mémoire, de la concentration)

La SEP évolue différemment chez chaque personne. Il existe plusieurs formes :

  • La forme la plus courante est la SEP récurrente-rémittente. Elle se caractérise par des « poussées » (apparition de nouveaux symptômes ou aggravation de symptômes existants) suivies de périodes de « rémission » où les symptômes disparaissent ou s'améliorent.

  • La SEP progressive secondaire se développe chez certaines personnes après la forme rémittente. Les symptômes s'aggravent progressivement et les périodes de rémission deviennent moins évidentes.

  • La SEP progressive primaire est plus rare. Les symptômes s'aggravent progressivement dès le début, sans poussées ni rémissions claires.

Quelles sont les pistes proposées par le décodage biologique ?

Le décodage biologique propose une approche différente, en cherchant à comprendre le sens biologique et émotionnel d'un symptôme. Selon cette perspective, le corps exprime une souffrance non résolue par le mental. Le corps "somatise" ce qui n'a pas été exprimé. Pour la sclérose en plaques, la symbolique de la myéline et des nerfs peut nous orienter vers plusieurs pistes :

  • Conflit de mouvement ou d'immobilisation : La myéline permet au corps de se mouvoir. Un conflit pourrait être lié à l'incapacité de bouger, de s'échapper, ou de se "protéger" d'une situation. Le corps se fige, les mouvements sont entravés, il y a un sentiment d'être « pris au piège ».

  • Conflit de protection : La gaine de myéline est une protection. Le corps pourrait tenter de se protéger, mais le système immunitaire ne sait plus contre quoi se défendre, et se retourne contre ses propres défenses. Cela pourrait être lié à un sentiment de ne pas être protégé, ou d'être en insécurité.

  • Conflit d'identité et de direction : Les nerfs transmettent des informations. Un conflit pourrait être en lien avec une difficulté à savoir dans quelle direction aller dans sa vie, une confusion sur son propre chemin.

Il est important de souligner que ces pistes sont des hypothèses de travail. Elles ne remplacent en rien l'approche médicale, mais visent à explorer la dimension psycho-émotionnelle de la maladie.

Et la kinésiologie dans tout ça ?

La kinésiologie est une approche holistique qui utilise le test musculaire pour identifier les blocages physiques, émotionnels ou énergétiques. Elle ne remplace en aucun cas un traitement médical, mais peut être un outil complémentaire puissant pour accompagner les personnes ayant des problèmes de sclérose en plaques.

En s'appuyant sur les principes du décodage biologique, la kinésiologie va permettre d'aller plus loin et de :

  • Identifier l'origine du conflit : Grâce au test musculaire, le kinésiologue peut interroger le corps pour remonter à l'événement déclencheur du conflit. Il peut s'agir d'une situation vécue directement par la personne, mais aussi d'une mémoire transgénérationnelle héritée de ses ancêtres.

  • Libérer les émotions associées : Une fois le conflit identifié, le kinésiologue utilise différentes techniques (acupressure, points réflexes, etc.) pour libérer l'émotion bloquée. Il s'agit de permettre au corps et au mental de sortir du choc et de retrouver un équilibre.

  • Couper les liens transgénérationnels : La kinésiologie peut aider à se détacher des schémas répétitifs familiaux, des croyances limitantes ou des non-dits qui ont pu se transmettre de génération en génération et qui contribuent à la maladie.

En travaillant sur ces plans émotionnels et transgénérationnels, la kinésiologie peut aider la personne à retrouver une meilleure qualité de vie.

En combinant le décodage biologique pour la compréhension et la kinésiologie pour la libération, il devient possible d'aborder la sclérose en plaque non seulement au niveau biochimique (avec la médecine), mais aussi au niveau de leur sens profond et de leur origine émotionnelle, y compris celles qui nous ont été transmises.

La kinésiologie ne se substitue pas à un diagnostic médical ni aux traitements conventionnels.

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