Spondylarthrite ankylosante : Quand la colonne vertébrale se solidifie

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Colonne vertébrale
Colonne vertébrale

La Spondylarthrite Ankylosante (SA) est une maladie inflammatoire chronique qui touche des milliers de personnes, entraînant douleurs et raideurs, principalement au niveau de la colonne vertébrale et du bassin. Essayons de comprendre ses mécanismes et les différentes approches qui peuvent aider à mieux vivre avec.

La spondylarthrite ankylosante du point de vue médical :

Qu'est-ce que c'est et que touche-t-elle ?

La Spondylarthrite Ankylosante (SA), ou maladie de Bechterew, est un rhumatisme inflammatoire chronique systémique appartenant au groupe des spondyloarthrites. Elle se caractérise par une inflammation persistante des articulations, notamment celles de la colonne vertébrale (rachis) et du bassin (articulations sacro-iliaques).

Ce qu'elle touche principalement :

  • L'atteinte axiale :

    • Sacro-iliite : inflammation des articulations sacro-iliaques (entre le sacrum et l'os iliaque), souvent le premier signe.

    • Spondylite : inflammation des vertèbres, pouvant entraîner une ossification progressive (ankylose), parfois jusqu'à la formation d'une "colonne de bambou" (bien que cette évolution sévère soit plus rare aujourd'hui grâce aux traitements précoces).

    • Enthésites : inflammation des enthèses, les zones d'insertion des tendons, ligaments et capsules sur l'os (fréquemment aux talons, tendon d'Achille, plante du pied, côtes).

  • L'atteinte périphérique : Elle peut aussi concerner des articulations des membres (hanches, genoux, chevilles, épaules), de manière asymétrique, ainsi que les doigts et les orteils (dactylite ou "doigt/orteil en saucisse").

  • Manifestations extra-articulaires : La maladie peut également se manifester par des atteintes hors des articulations, notamment l'uvéite (inflammation de l'œil), le psoriasis, ou des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI).

La SA est considérée comme une maladie auto-immune ou, plus précisément, auto-inflammatoire, où le système immunitaire attaque par erreur les propres tissus de l'organisme, provoquant l'inflammation. Un facteur génétique est fortement impliqué, avec la présence du gène HLA-B27 chez une grande majorité des patients, sans être toutefois suffisant à lui seul pour déclencher la maladie.

Les Différents Stades (Atteinte Sacro-iliaque Radiologique)

L'évolution de la maladie est très variable et se fait par poussées inflammatoires entrecoupées d'accalmies. L'atteinte des articulations sacro-iliaques est souvent classée en stades radiologiques :

  • Stade 0 : Absence d'anomalie spécifique.

  • Stade I : Suspicion de sacro-iliite (irrégularité des berges articulaires).

  • Stade II : Pseudo-élargissement de l'interligne articulaire, flou des berges, petites érosions.

  • Stade III : Érosions plus marquées, ostéosclérose (épaississement de l'os) péri-articulaire.

  • Stade IV : Ankylose totale, l'articulation est complètement fusionnée.

Crédit photo : freepik

Quelles sont les pistes proposées par le décodage biologique ?

Le décodage biologique propose une approche différente, en cherchant à comprendre le sens biologique et émotionnel d'un symptôme. Selon cette perspective, le corps exprime une souffrance non résolue par le mental. Le corps cherche à s'adapter à une situation vécue dans l'isolement, le drame et sans solution.

La Spondylarthrite Ankylosante, impliquant la colonne vertébrale (axe central, soutien) et étant une maladie auto-immune/inflammatoire (attaque contre soi), peut être reliée à plusieurs types de conflits :

1. Conflit de Profonde Dévalorisation (Axe vertébral)

La colonne vertébrale symbolise l'axe de vie, le soutien, la flexibilité et la verticalité. Son atteinte évoque souvent un conflit lié à :

  • Le manque de soutien profond : Sentiment de ne pas être soutenu dans sa vie, dans ses choix, par sa famille ou son environnement. Le dos, c'est ce qui "porte".

  • Dévalorisation de l'identité : Sentiment de ne pas être à la hauteur, de ne pas être capable d'assumer son rôle ou sa vie (conflit de dévalorisation centrale et profonde).

  • Incapacité à être droit : Sentiment d'avoir manqué de droiture ou d'avoir agi à l'encontre de ses valeurs morales, ou au contraire, de devoir être trop rigide dans sa posture pour tenir.

2. Conflit de Mouvement Bloqué ou d'Immobilisation Forcée (Ankylose et Enthésites)

L'inflammation et l'ankylose (fusion osseuse) peuvent être interprétées comme une tentative de solution biologique :

  • Désir d'Immobilisation : Le corps rend rigide (ankylose) ce qui est vécu comme une obligation de mouvement ou une mobilité trop douloureuse (émotionnelle ou physique). "Je ne veux pas avancer, ou je dois me figer pour ne plus souffrir."

  • Conflit d'Action : Difficulté à passer à l'action ou au contraire, sensation d'être contraint de faire des choses qui vont à l'encontre de soi.

  • Enthésites (Insertion Tendon/Os) : Conflit lié à l'action et au soutien. Exemple : douleur aux talons (enthésite) peut être liée à la difficulté d'avancer avec soutien ou de prendre position dans la vie.

3. Conflit d'Agression/Auto-Attaque (Maladie Auto-Immune)

L'aspect auto-immun (le corps s'attaque lui-même) pointe souvent vers :

  • Attaque contre soi : Une forte auto-critique, un sentiment de culpabilité ou de honte non résolu, où la personne se "bat contre elle-même".

  • Colère et Rigidité : Accumulation de colère refoulée ou d'une rigidité mentale qui se matérialise dans les articulations.

4. Conflit de Séparation/Manque d'Affection

Certains praticiens relient la rigidité à la recherche d'un soutien affectif perdu ou d'un manque d'affection ("Je me redresse pour ne pas m'effondrer de manque"). La déformation cherche parfois à "se faire remarquer" pour enfin obtenir le soutien.

Et la kinésiologie dans tout ça ?

La kinésiologie est une approche holistique qui utilise le test musculaire pour identifier les blocages physiques, émotionnels ou énergétiques. Elle ne remplace en aucun cas un traitement médical, mais peut être un outil complémentaire puissant pour accompagner les personnes ayant des problèmes de bruxisme.

En s'appuyant sur les pistes du décodage biologique, la kinésiologie va permettre d'aller plus loin et de :

  • Identifier l'origine du conflit : Grâce au test musculaire, le kinésiologue peut interroger le corps pour remonter à l'événement déclencheur du conflit. Il peut s'agir d'une situation vécue directement par la personne, mais aussi d'une mémoire transgénérationnelle héritée de ses ancêtres. L'objectif est de dater l'événement déclencheur (à l'âge de la personne ou avant sa naissance) et d'identifier le ressenti exact (ex: "Je n'ai pas pu tenir droit face à l'autorité à 15 ans").

  • Libérer les émotions associées : Une fois le conflit identifié, le kinésiologue utilise différentes techniques (acupressure, points réflexes, etc.) pour libérer l'émotion bloquée. Il s'agit de permettre au corps et au mental de sortir du choc et de retrouver un équilibre.

  • Couper les liens transgénérationnels : La kinésiologie peut aider à se détacher des schémas répétitifs familiaux, des croyances limitantes ou des non-dits qui ont pu se transmettre de génération en génération et qui contribuent à la maladie.

  • Décoder l'émotion bloquée : Confirmer si la tension est liée à la colère, à l'anxiété, au besoin de contrôle, etc.

  • Préciser le conflit biologique : Confirmer l'intention biologique cachée derrière le symptôme (ex : se retenir de parler, serrer les dents pour supporter une épreuve). Conflit d'Héritage : La SA peut être la somatisation d'une histoire familiale de "poids" trop lourd à porter, de manque de soutien dans la lignée, ou de rigidité morale héritée. Un ancêtre a pu vivre une situation où il a dû "tenir bon" au prix de sa santé, et la personne porte inconsciemment cette charge. Le kinésiologue aide à couper les liens de loyauté invisibles en identifiant l'histoire non résolue de l'aïeul (père, grand-père) et en aidant la personne à s'en désolidariser émotionnellement, reprenant ainsi son propre axe de vie.

  • Amélioration de la Posture et de la Mobilité Émotionnelle :

    • Bien que la kinésiologie ne remplace pas la kinésithérapie (essentielle pour l'aspect physique), elle permet de réduire les tensions musculaires liées au stress (composante psychosomatique).

    • En libérant les blocages émotionnels, la personne retrouve une flexibilité psychique qui peut se refléter par une meilleure mobilité physique et une diminution de la douleur (moins de besoin de se "figer" ou de se "rigidifier").

En conclusion, la kinésiologie, offre une voie complémentaire essentielle : celle de la compréhension du sens de la maladie pour une libération émotionnelle et transgénérationnelle, permettant ainsi un accompagnement global de la Spondylarthrite Ankylosante, au-delà de la seule gestion des symptômes.

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La kinésiologie ne se substitue pas à un diagnostic médical ni aux traitements conventionnels.