Rectocolite hémorragique : une autre compréhension

Vivre avec une maladie chronique peut être un défi. La rectocolite hémorragique, ou RCH, est l'une de ces pathologies qui impactent profondément le quotidien. A suivre : ses problématiques médicales, les pistes de réflexion offertes par le décodage biologique, et comment la kinésiologie peut apporter un mieux-être.

La Rectocolite Hémorragique : le point de vue médical

La rectocolite hémorragique est une maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) qui affecte spécifiquement le côlon et le rectum. Elle se caractérise par une inflammation de la muqueuse intestinale, c'est-à-dire de la couche la plus interne de la paroi du côlon. Cette inflammation peut entraîner des ulcérations et des saignements, d'où le nom "hémorragique".

Contrairement à la maladie de Crohn, qui peut toucher n'importe quelle partie du tube digestif de l'œsophage à l'anus et de manière discontinue, la RCH est une inflammation qui commence toujours au niveau du rectum et remonte de façon continue le long du côlon.

On distingue plusieurs formes de RCH en fonction de l'étendue de l'inflammation :

• La rectite : l'inflammation est limitée au rectum. C'est la forme la plus légère.

• La proctosigmoïdite : l'inflammation touche le rectum et le sigmoïde (la dernière partie du côlon).

• La pancolite : c'est la forme la plus étendue, où l'intégralité du côlon est affectée. Cette forme est souvent plus sévère.

Les symptômes les plus courants incluent des diarrhées glaireuses et sanglantes, des douleurs abdominales, un besoin impérieux d'aller à la selle (ténesme), de la fatigue et une perte de poids. La maladie évolue par poussées, avec des périodes de rémission où les symptômes disparaissent, suivies de périodes de crise. La cause exacte de la RCH reste inconnue, mais on suspecte une combinaison de facteurs génétiques, environnementaux et une dérégulation du système immunitaire.

Quelles sont les pistes proposées par le décodage biologique ?

Le décodage biologique propose une approche différente, en cherchant à comprendre le sens biologique et émotionnel d'un symptôme. Selon cette perspective, le corps exprime une souffrance non résolue par le mental.Le corps "somatise" ce qui n'a pas été exprimé. Pour la rectocolite hémorragique, on peut explorer plusieurs pistes symboliques.

Le côlon, en tant qu'organe d'élimination, est lié à la capacité à évacuer ce qui n'est plus utile, que ce soit au niveau physique ou émotionnel. Un conflit autour de la RCH pourrait donc être lié à une difficulté à "lâcher prise", à se débarrasser de quelque chose de sale, d'indigeste, ou de toxique.

Voici quelques conflits possibles :

• Un conflit d'évacuation de la "crasse" ou de la "merde" familiale : Le côlon symbolise le lieu où l'on élimine les déchets. La RCH peut exprimer la difficulté à se débarrasser de quelque chose d'inacceptable ou d'insupportable au sein de la famille. C'est comme si le corps refusait d'évacuer ce que la personne juge "sale" ou "honteux" provenant de ses origines. Le sang, quant à lui, est lié à la lignée, à la famille. Le fait qu'il y ait du sang dans les selles pourrait indiquer un conflit avec la lignée.

• Un conflit de l'identité ou de la place dans la famille : Pour les formes plus étendues (pancolite), le conflit pourrait être plus profond. Le côlon représente la structure, les fondations de notre vie, notre "socle" familial. Une inflammation sur l'ensemble du côlon pourrait symboliser un conflit de fond avec l'identité familiale, une incapacité à trouver sa place ou à se défaire des schémas transgénérationnels.

• Un conflit de dévalorisation : L'inflammation peut également être liée à un sentiment de dévalorisation, à la sensation de ne pas être assez bien, assez pur, ou d'être souillé par une situation.

Ces interprétations ne sont pas une vérité absolue, mais des pistes pour aider la personne à se questionner et à identifier le conflit précis qui peut être à l'origine de ses symptômes.

La kinésiologie ne se substitue pas à un diagnostic médical ni aux traitements conventionnels.

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Et la kinésiologie dans tout ça ?

La kinésiologie est une approche holistique qui utilise le test musculaire pour identifier les blocages physiques, émotionnels ou énergétiques. Elle ne remplace en aucun cas un traitement médical, mais peut être un outil complémentaire puissant pour accompagner les personnes atteintes de RCH.

En s'appuyant sur les principes du décodage biologique, la kinésiologie va permettre d'aller plus loin et de :

• Identifier l'origine du conflit : Grâce au test musculaire, le kinésiologue peut interroger le corps pour remonter à l'événement déclencheur du conflit. Il peut s'agir d'une situation vécue directement par la personne, mais aussi d'une mémoire transgénérationnelle héritée de ses ancêtres.

• Libérer les émotions associées : Une fois le conflit identifié, le kinésiologue utilise différentes techniques (acupressure, points réflexes, etc.) pour libérer l'émotion bloquée. Il s'agit de permettre au corps et au mental de sortir du choc et de retrouver un équilibre.

• Couper les liens transgénérationnels : La kinésiologie peut aider à se détacher des schémas répétitifs familiaux, des croyances limitantes ou des non-dits qui ont pu se transmettre de génération en génération et qui contribuent à la maladie.

En travaillant sur ces plans émotionnels et transgénérationnels, la kinésiologie peut aider la personne à retrouver une meilleure qualité de vie, à réduire l'intensité de ses crises.

La rectocolite hémorragique est une maladie complexe qui nécessite une prise en charge médicale.
Il est important de souligner que la kinésiologie est une approche complémentaire et ne doit en aucun cas se substituer à un suivi médical. Elle s'inscrit dans une démarche globale, visant à soutenir la personne dans son chemin de mieux-être en agissant sur les dimensions émotionnelles et énergétiques souvent négligées.

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