L'anorexie : comprendre pour mieux agir

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ruban symbole de l'anorexie
ruban symbole de l'anorexie

L'anorexie est un trouble complexe qui affecte profondément ceux qui en souffrent. Souvent réduite à une simple perte de poids, elle est en réalité une maladie multifactorielle, touchant aussi bien le corps que l'esprit. A suivre : ses problématiques classiques, les pistes de réflexion offertes par le décodage biologique, et comment la kinésiologie peut apporter un mieux-être.

Crédit photo : FFAB

L'anorexie : Un combat physique et psychique

D'un point de vue classiquement médical, l'anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire (TCA) caractérisé par une restriction alimentaire volontaire et drastique, menant à un poids corporel trop bas par rapport à l'âge, au sexe et à la taille. Cette restriction est motivée par une peur intense de prendre du poids et une altération de l'image corporelle, où la personne se perçoit comme grosse malgré une maigreur évidente.

Les conséquences physiques sont nombreuses et potentiellement graves :

  • Dénutrition : Entraîne une fonte musculaire, une faiblesse générale, et une fatigue chronique.

  • Bradycardie et hypotension : Le cœur ralentit et la tension artérielle chute, pouvant mener à des malaises et des risques cardiaques.

  • Troubles digestifs : Constipation, ballonnements, douleurs abdominales.

  • Ostéoporose : Fragilisation des os due au manque de calcium et de vitamine D, augmentant le risque de fractures.

  • Aménorrhée : Arrêt des cycles menstruels chez les femmes, signe de perturbation hormonale.

  • Hypothermie : Difficulté à maintenir une température corporelle normale.

  • Atteintes rénales et hépatiques : À long terme, les organes peuvent être endommagés.

  • Problèmes dentaires et capillaires : Perte de cheveux, érosion de l'émail dentaire due aux vomissements (si l'anorexie est associée à des comportements de purge).

Le plan psychique, n'est pas en reste :

  • Anxiété et dépression : Très fréquentes, elles peuvent être à la fois une cause et une conséquence de l'anorexie.

  • Troubles obsessionnels compulsifs (TOC) : Souvent liés à la nourriture, au poids, et à l'exercice physique.

  • Isolement social : La personne se retire souvent pour éviter les situations autour de la nourriture.

  • Faible estime de soi : Malgré une recherche de perfection, la personne souffre d'un profond sentiment de dévalorisation.

  • Irritabilité et sautes d'humeur : Liées à la dénutrition et au stress psychologique.

  • Idées suicidaires : Dans les cas les plus sévères, le risque suicidaire est accru.

Le traitement médical classique de l'anorexie est multidisciplinaire, impliquant souvent une réalimentation progressive, un suivi psychothérapeutique, et parfois une prise en charge médicamenteuse pour gérer les symptômes associés (anxiété, dépression).

Quel sont les pistes proposées par le décodage biologique ?

Le décodage biologique propose une approche différente, en cherchant à comprendre le sens biologique de la maladie, c'est-à-dire le conflit émotionnel ou le choc psychologique qui aurait pu déclencher les symptômes. Selon cette approche, l'anorexie ne serait pas seulement un trouble psychologique, mais une solution biologique inconsciente à un conflit existentiel.

Les conflit ci-après , sont les plus probables (sans pour autant être exhaustifs ) :

  • Conflit d'identité et de "place" : La personne ne se sent pas à sa place, ou ne se sent pas exister. L'anorexie serait une tentative inconsciente de "disparaître", de prendre moins de place physique pour ne plus être confronté à un conflit de territoire ou de reconnaissance. Le corps, en maigrissant, deviendrait un moyen d'exprimer cette non-existence ou cette difficulté à s'affirmer. Ici , le refus de manger peut être vu comme un refus symbolique de "prendre" la vie, d'intégrer certaines expériences ou de se nourrir de ce que la vie a à offrir si cela ne correspond pas à l'identité perçue.

  • Conflit de "non sécurité" ou de "non protection" : Si la personne a vécu un événement où elle s'est sentie en danger, non protégée, ou incapable de se défendre, l'anorexie pourrait être une stratégie de survie. Ne pas manger ou perdre du poids peut être une tentative inconsciente de redevenir "invisible" ou "insaisissable" pour échapper à un danger perçu. Ici, le contrôle de l'alimentation et du poids peut symboliser un besoin désespéré de reprendre le contrôle sur sa vie, là où un sentiment d'impuissance a été vécu.

  • Conflit de "répugnance" ou de "dégoût" : Un événement passé, une situation, ou même une personne, peut avoir généré un profond dégoût. L'anorexie peut alors être une expression de ce dégoût, un refus symbolique d'ingérer ou d'assimiler ce qui est perçu comme "toxique" ou "nauséabond" sur un plan émotionnel. Ici, le corps est perçu comme impur ou "souillé", et la restriction alimentaire est une tentative de "purification" ou de rejet de ce qui est jugé inacceptable.

  • Conflit de "séparation" ou de "perte" : Un deuil non fait, une séparation douloureuse, ou le sentiment d'être abandonné peut générer un vide intérieur que la personne tente de combler ou d'exprimer à travers son corps. Le jeûne peut être une forme de "grève de la faim" inconsciente en réponse à une perte. Ici, le corps devient le réceptacle d'une souffrance émotionnelle, et la maigreur est un signe visible de cette détresse interne, un appel à l'aide silencieux.

Le décodage biologique ne remplace pas la prise en charge médicale, mais offre une lecture complémentaire pour aider la personne à prendre conscience des chocs émotionnels sous-jacents qui ont pu induire la maladie, afin de les libérer.

Et la kinésiologie dans tout ça ?

La kinésiologie est une technique de rééquilibrage psychocorporelle, qui utilise le test musculaire comme outil principal. Elle vise à identifier les déséquilibres énergétiques et émotionnels du corps, puis à les corriger pour restaurer l'harmonie et un mieux-être de la personne.

Dans le contexte de l'anorexie, la kinésiologie peut apporter un soutien sur les points suivants :

  • Gestion du stress et de l'anxiété : La kinésiologie peut aider à libérer les tensions émotionnelles accumulées, réduisant ainsi l'anxiété et le stress souvent présents chez les personnes anorexiques. Des techniques de libération de stress peuvent être utilisées pour apaiser le système nerveux.

  • Amélioration de l'image corporelle : En identifiant les croyances limitantes et les émotions négatives liées au corps, la kinésiologie peut aider à modifier la perception de soi. Elle permet de travailler sur l'acceptation de son corps et de développer une relation plus saine avec lui.

  • Restauration de l'équilibre énergétique : La dénutrition et le stress altèrent l'énergie vitale. La kinésiologie peut utiliser des équilibrations énergétiques spécifiques pour revitaliser le corps et soutenir les processus de convalescence physique en cours.

  • Soutien psychologique : Sans remplacer la psychothérapie, le kinésiologue peut aider la personne à prendre conscience de ses émotions et à les exprimer, favorisant ainsi une meilleure compréhension de ses propres mécanismes.

  • Identification des chocs émotionnels : Grâce au test musculaire, le kinésiologue peut remonter à l'origine des chocs émotionnels et des conflits inconscients qui ont pu déclencher l'anorexie. Le corps "révèle" les mémoires liées à ces événements.

  • Libération des blocages émotionnels : Une fois les conflits identifiés, le kinésiologue utilise diverses techniques (points d'acupression, visualisations, mouvements spécifiques, rééquilibration des méridiens) pour libérer les émotions refoulées et les schémas de pensée limitants associés à ces traumatismes.

  • Reprogrammation positive : Après la libération des blocages, l'objectif est d'installer de nouvelles ressources et des schémas de pensée positifs. La kinésiologie aide la personne à retrouver son pouvoir personnel, à renforcer son estime de soi et à redéfinir son identité de manière plus saine.

  • Accompagnement dans la réintégration corporelle : En aidant à libérer les émotions liées au corps et à la nourriture, la kinésiologie peut faciliter le processus de réalimentation et de réconciliation avec son corps, en douceur et à son rythme.

Il est important de souligner que la kinésiologie est une approche complémentaire et ne doit en aucun cas se substituer à un suivi médical et psychologique approprié pour l'anorexie. Elle s'inscrit dans une démarche globale, visant à soutenir la personne dans son chemin de mieux-être en agissant sur les dimensions émotionnelles et énergétiques souvent négligées.

En conclusion, L'anorexie est un défi majeur, mais des solutions existent.. Des outils comme la kinésiologie, apportent un accompagnement positif pour dépasser le mal-être. Il ne s'agit pas seulement de gérer les symptômes, mais de transformer les schémas sous-jacents qui ont conduit à l'épuisement.

La kinésiologie ne se substitue pas à un diagnostic médical ni aux traitements conventionnels.

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