L'hernie discale : des manifestations physiques et peut-être des origines psychiques ?


L'hernie discale est une affection courante qui peut causer des douleurs intenses et limiter la mobilité. Si la médecine traditionnelle l'explique par des mécanismes physiques, d'autres approches, comme le décodage biologique, y voient une manifestation de conflits émotionnels. Cet article explore ces deux perspectives pour vous offrir une compréhension plus globale.
L'hernie discale : d'un point de vue médical
La colonne vertébrale est composée de vertèbres, entre lesquelles se trouvent des disques intervertébraux. Ces disques agissent comme des amortisseurs, protégeant la colonne et permettant sa souplesse. Chacun d'eux est constitué d'un anneau fibreux externe et d'un noyau gélatineux interne.
Une hernie discale survient lorsque l'anneau fibreux se fissure, permettant au noyau gélatineux de faire saillie et de comprimer les nerfs situés à proximité. Cette compression est souvent à l'origine de douleurs vives et de symptômes neurologiques.
Comment cela arrive ? Plusieurs facteurs peuvent contribuer à une hernie discale :
L'usure naturelle des disques due au vieillissement.
Des mouvements brusques ou inappropriés, comme soulever une charge lourde en se penchant.
Des traumatismes, comme une chute ou un accident.
Une mauvaise posture maintenue sur de longues périodes.
Un surpoids qui exerce une pression excessive sur la colonne.
Douleurs et conséquences : Les symptômes varient en fonction de la localisation de l'hernie :
Au niveau cervical (cou) : les douleurs peuvent irradier dans les bras et les mains. On peut ressentir des picotements ou une perte de force.
Au niveau lombaire (bas du dos) : c'est la zone la plus fréquente. La douleur peut se propager le long de la jambe (sciatique) ou de la cuisse (cruralgie), souvent accompagnée de fourmillements ou d'une faiblesse musculaire.
Au niveau dorsal (milieu du dos) : les hernies sont plus rares à ce niveau. Elles peuvent provoquer des douleurs thoraciques ou intercostales.
Le décodage biologique : les conflits émotionnels derrière l'hernie discale
Le décodage biologique, propose que les maladies sont la manifestation physique de conflits émotionnels non résolus. Chaque zone du corps est liée à des symboliques précises. Dans le cas d'une hernie discale, on se réfère à la symbolique de la colonne vertébrale comme support de vie, de notre identité et de notre structure. Les conflits sont souvent liés à la dévalorisation et au sentiment de ne plus être soutenu.
Quelques exemples de conflits associés à chaque zone de la colonne vertébrale :
Hernie discale cervicale (C1 à C7) : Les vertèbres cervicales sont associées à notre rapport à la communication, à nos pensées et à notre intellectualisation. Le conflit peut être lié à une dévalorisation intellectuelle. Le corps exprime le sentiment de ne pas être suffisamment soutenu ou reconnu sur le plan intellectuel.
Hernie discale dorsale : Cette zone est en lien avec notre identité et notre capacité à prendre des responsabilités. Une hernie à ce niveau peut être liée à un conflit de dévalorisation de l'identité ou à un sentiment d'être écrasé par des responsabilités que l'on ne se sent pas capable de porter.
Hernies lombaires : Cette partie de la colonne est la plus sollicitée et est en lien avec le besoin de soutien. Les conflits sont ici plus spécifiques à chaque vertèbre :
L1-L2 : Dévalorisation en lien avec la procréation. Sentiment de ne pas être à la hauteur dans le rôle de parent ou de ne pas pouvoir avoir d'enfant.
L2-L3 : Conflit de dévalorisation sexuelle. Sentiment de ne pas être désirable ou d'être limité dans sa sexualité.
L3-L4 : Conflit de dévalorisation matérielle. Sentiment d'être financièrement dans une impasse ou de ne pas être capable de subvenir à ses besoins. Le corps exprime le fait de ne plus pouvoir être le support financier de sa famille.
L4-L5 : Conflit de dévalorisation physique. Sentiment de ne plus être à la hauteur, de ne pas être capable d'effectuer certaines tâches physiques. On peut avoir le sentiment d'être « usé » par le travail ou la vie quotidienne.
L5-S1 : Conflit de dévalorisation au sein du couple ou de la famille. Sentiment de ne pas être un bon support pour sa famille, sa conjointe ou son conjoint. On se sent trahi ou non soutenu par les siens.
Vertèbres sacrées : L'os sacré est le support de notre assise. Les conflits liés à cette zone sont souvent liés à un conflit de dévalorisation de l'assise au sens propre et figuré. On a le sentiment de ne pas être bien assis dans sa vie, de ne pas avoir de bases solides.
La kinésiologie : accompagner la hernie discale avec le corps et l'émotion
La kinésiologie est une pratique complémentaire qui utilise le test musculaire pour identifier les déséquilibres physiques et émotionnels. Elle ne remplace en aucun cas un avis médical, mais peut s'avérer un formidable outil d'accompagnement.
De manière générale, la kinésiologie aide à :
Libérer les blocages énergétiques et émotionnels liés à la douleur.
Réduire le stress qui peut augmenter la tension musculaire et la perception de la douleur.
Améliorer la posture et la coordination, en identifiant les muscles affaiblis ou sur-sollicités.
En particulier, en lien avec le décodage biologique, un kinésiologue peut :
Utiliser le test musculaire pour identifier le conflit émotionnel à l'origine du blocage. Le corps "parle" et peut révéler le choc émotionnel initial.
Remonter à l'origine du conflit et permettre à la personne de le conscientiser. Une fois le sens de la maladie compris, le corps peut libérer le blocage.
Proposer des équilibrations pour apaiser les émotions, renforcer les muscles liés à la zone de l'hernie.
En travaillant sur les dimensions physique, émotionnelle et symbolique, la kinésiologie offre un accompagnement holistique, complétant l'approche médicale pour aider les personnes à retrouver leur vitalité et leur souplesse, tant corporelle qu'émotionnelle.
En conclusion, en comprenant les messages que notre corps tente de nous transmettre à travers l'hernie discale, nous pouvons entamer un processus de résolution , allant au-delà de la simple élimination des symptômes.
La kinésiologie ne se substitue pas à un diagnostic médical ni aux traitements conventionnels.
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